Publié dans Culture

Hommage - Le Kianjan’ny Hiragasy porte le nom de Rochel Rasamimanana

Publié le mercredi, 30 août 2023

Un vrai artiste qui mérite aujourd’hui tous les hommages, et cela, compte tenu de sa contribution à l’épanouissement du Hiragasy. La place du Hiragasy à Ampefiloha porte désormais le nom de  « Rochel Rasamimanana ou Rapetit ». La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy, l'a annoncé de manière officielle hier, lors de l’événement qui s’est tenu à Ampefiloha et ce en mémoire de l’artiste, mais également en raison des nombreux efforts qu'il a déployés au cours de sa vie pour le développement du Hiragasy.

Durant l’inauguration du « Kianja » du nom de Rapetit, on lui a décerné également la décoration « Commandeur de l'ordre national ». Rappelons que Rochel Rasamimanana alias Rapetit était un membre du groupe « Sahondrafinina zanany » depuis 1980 et chanteur de la troupe « Ramilison Andohavary » en 1969. Il a été emporté par le sommeil éternel dimanche dernier. Tous ceux qui l’ont aimé et connu lui a rendu hommage une dernière fois  au Kianjan’ny Hiragasy. La cérémonie d'inauguration a été empreinte d'émotion. En effet, de nombreux fans et pratiquant de Hiragasy ainsi que la ministre de la Communication et de la Culture,Lalatiana Rakotondrazafy, se sont déplacés afin de saluer une dernière fois la mémoire de Rapetit.  Notons qu’il n’était pas seulement un chanteur, il fut également le président du « Fikambanan’ny Mpihiragasy eto Madagasikara » (FMGM) durant 20 années. La carrière musicale de Rapetit a été marquée par un engagement profond envers la préservation et la célébration de la culture traditionnelle malagasy. Il lui restait un long chemin à faire pour l’épanouissement de cette musique traditionnelle et les clefs du Kianjan’ny Hiragasy, récemment inauguré à Ampefiloha, lui ont été confiées. Hélas, le destin en a décidé autrement. Mais  une chose est sûre, le personnage de Rapetit restera gravé à jamais dans la mémoire de la scène hiragasy. Selon les informations, il sera inhumé à Amboanana, Région Itasy, vendredi prochain. 

 

Si.R

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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